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Testostérone : rôle , taux, augmenter le niveau

Testostérone : rôle , taux, augmenter le niveau
Toutefois, le lien entre les deux éléments chez la femme reste largement sujet à controverse dans la communauté scientifique. ► La testostérone est une hormone mâle sécrétée par les glandes surrénales (au-dessus des reins) et les organes sexuels. Dans tous les cas où on suspecte une maladie altérant la testostérone, le dosage de la testostérone se réalise grâce à un prélèvement sanguin.
Une injection de testostérone directement dans l’hypophyse antérieure est sans effet. Par contre, une injection dans l’hypothalamus provoque une baisse de l’activité de l’hypophyse et une régression des testicules si l’expérience est faite sur un rat non castré. Cependant, les niveaux de testostérone peuvent varier en fonction de l’âge et de la phase du cycle menstruel chez les femmes. La testostérone est principalement produite dans les testicules chez les hommes et dans les ovaires chez les femmes. En résumé, la testostérone est une hormone-clé chez l’homme, dont les effets secondaires des granulés de testostérone chez les hommes (Click To See More) bénéfiques sont multiples. Un taux insuffisant peut conduire à divers troubles physiques et psychologiques.
En 2017, c’était le 132e médicament le plus couramment prescrit aux États-Unis, avec plus de cinq millions d’ordonnances[81],[82]. La testostérone fait partie de la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en avril 2013)[83]. Chez la femme, les effets sur l’axe gonadotrope sont l’hirsutisme, une pilosité faciale, une voix plus rauque, une hypertrophie clitoridienne, des troubles du cycle (oligoménorrhée ou aménorrhée), atrophie mammaire et calvitie de type masculine[71].
Certaines personnes naissent avec des maladies qui entraînent un faible taux de testostérone, notamment les maladies qui endommagent les testicules ou les ovaires, puisqu’il s’agit des organes qui fabriquent l’hormone. Chez les femmes préménopausées, la testostérone est principalement produite dans les ovaires. Son niveau baisse après la ménopause, qui commence généralement entre 45 et 55 ans. Plus les hommes prennent de l’âge, plus leur niveau de testostérone diminue. Passé l’âge de 30, cette perte représenterait environ 1 % de testostérone en mois par an.
Selon une étude publiée en mai 2021 dans Jama Network Open, de faibles taux de testostérone dans le sang sont liés à une forme plus sévère de Covid-19. Les chercheurs n’ont pas pu prouver qu’un faible taux de testostérone était une cause de Covid-19 grave mais ces niveaux pourraient servir de marqueur de certains autres facteurs de causalité. Les niveaux de testostérone semblent être liés de près ou de loin à nos comportements et attitudes en matière de relations intimes et de pratiques sexuelles.
Heureusement, ce type de troubles peut être traité efficacement par une supplémentation en testostérone. Celle-ci, le plus souvent sous forme de gel ou d’injection, permet de rétablir des taux hormonaux normaux et de restaurer la fonction érectile. Cela arrive en cas d’insuffisance testiculaire, d’andropause, de syndrome de Cushing, de chimiothérapie ou d’irradiation dans le cadre d’un traitement anticancer, ou lors de la prise d’androgènes de synthèse, d’œstrogènes ou d’anti-androgènes. Chez la femme, il peut diminuer en cas de Syndrome du testicule féminisant (insensibilité aux androgènes).
La voie transdermique peut être utilisée (application de crème contenant l’hormone ou patch). Une rougeur et un prurit sont assez fréquents sur le lieu d’application[54]. La surface utilisée et le lieu d’application sont assez neutres vis-à-vis des concentrations sanguines en hormone obtenues[55].
La relation éventuelle entre les taux de testostérone et l’activité sexuelle de la femme a donné lieu à des travaux contradictoires. Toutefois, on ne peut nier la réalité d’une baisse conséquente de libido et de désir chez la femme ménopausée encore plus prononcée chez la femme ovariectomisée bi-latérale. Dans les deux cas, des niveaux bas peuvent entraîner une perte de masse musculaire et augmenter le risque de fractures osseuses. Pour cette étude, les chercheurs ont mesuré plusieurs hormones dans des échantillons de sang de 90 hommes et 62 femmes avec des symptômes de Covid-19. Chez les femmes, les chercheurs n’ont trouvé aucune corrélation entre les niveaux d’hormones et la gravité de la maladie. Chez les hommes, seuls les niveaux de testostérone étaient liés à la gravité du virus.
Précisément, la concentration de cette hormone est dix fois moins importante dans l’organisme féminin que dans l’organisme masculin. Chez la femme, la testostérone est produite en partie par les ovaires et en partie par les glandes surrénales. Ce rôle sexuel physiologique chez la femme est largement débattu par la communauté scientifique », remarque le Pr Young. Bien qu’on en parle moins souvent concernant les femmes, elles en produisent pourtant, mais en plus petite quantité que leur congénère masculin (en moyenne 7 fois moins que les hommes). La testostérone n’est pas seulement l’hormone de la sexualité et de la fertilité masculines. On le sait peu, mais elle est indispensable dans l’organisme à bien des niveaux. Lorsque les résultats de l’examen montrent un déficit en testostérone, une supplémentation peut parfois être proposée par le médecin.